« Au Voreux, un lourd silence pesait sur le carreau. C'était l'usine morte, ce vide et cet abandon des grands chantiers, où dort le travail ». C'était ainsi que s'exprimait Zola dans Germinal.
Cette usine morte, ce vide, ce sont des images que nous pourrions emprunter pour évoquer la désindustrialisation générale de notre pays qui a démarré dans les années 1970. Non, le phénomène n'a pas pris fin. L'entreprise Valdunes ne trouve pas de repreneur, Labeyrie, à Boulogne-sur-Mer, est en train de fermer, sans parler de l'entreprise Akwel ou de la papeterie Condat qui sont en grande difficulté. La désindustrialisation est loin d'être finie ! Ce n'est pas parce qu'elle ralentit à certains endroits qu'il faut crier victoire.