Alors que les premiers éléments présentés par le Gouvernement mentionnaient ce sujet, aucune disposition traitant de la formation professionnelle et de l'attractivité des métiers de l'industrie ne figure dans le texte final de la CMP – je le déplore. Le projet de loi offrait pourtant l'occasion de renforcer les formations vers les filières d'avenir, sachant que l'industrie verte présente de multiples opportunités d'emploi. C'est un enjeu important pour la lutte contre le chômage et pour l'emploi futur des jeunes. Je tiens néanmoins à saluer l'inscription de 700 millions d'euros supplémentaires dans le volet des compétences et des métiers d'avenir, dans le cadre de France 2030.
En conclusion, ce texte nourrissait de grandes ambitions, mais encore une fois, malgré les annonces du Gouvernement, nous sommes déçus qu'il n'aille pas plus loin. Il n'est en définitive qu'une première étape vers la réindustrialisation du pays. Toutefois, étant donné qu'il réduit les délais administratifs pour favoriser l'implantation d'entreprises, qu'il renforce le verdissement de la commande publique et qu'il protège le pouvoir des collectivités locales, les députés du groupe Les Républicains le voteront, afin de soutenir les entreprises et de réduire notre empreinte carbone sur l'environnement.