Le capital privé n'est pas en mesure d'assurer la bifurcation écologique, mais vous refusez de planifier et de mobiliser du capital public, voire de nationaliser si nécessaire. Là est la grande illusion de votre texte : vous continuez à faire croire que des cadeaux fiscaux aux actionnaires et la simplification administrative font une politique industrielle. Mais rien n'est plus faux. Vous proposez des recettes déjà vues. Votre dispositif phare dans ce texte, le plan d'épargne avenir climat, est objectivement ridicule quant aux montants en jeu. Surtout, il repose toujours sur la libre affectation par le marché. Vous n'avez donc rien d'autre à proposer qu'un texte macroniste peint en vert – et encore, en vert pâle.