puisqu'il place enfin sur un pied d'égalité les PME et les grandes marques, alors que le projet initial du Gouvernement faisait plutôt la part belle à ces dernières. Cependant, ce n'est pas suffisant. Nous aurions préféré que les PME soient mieux soutenues, en ayant un temps d'avance.
Par ailleurs, la non-prise en compte de la spécificité de la filière laitière suscite l'inquiétude. Il ne faudrait pas qu'une bonne intention se transforme en catastrophe pour les éleveurs, pour les PME et, in fine, pour l'emploi et le revenu des paysans.
J'ai entendu la bonne volonté de la ministre déléguée, mais j'ai également noté qu'au sein même de la majorité on considère qu'il s'agit d'une forme de pari, d'un coup de poker, et qu'on ne croit pas trop, en définitive, à cette martingale.