Je ne dis pas cela contre vous, madame la ministre, mais ce projet de loi me désole et j'ai presque honte de débattre pour grappiller six semaines. Nous avons déjà légiféré trois fois en cinq ans et vous nous soumettez à présent une loi dite d'exception. Que ferons-nous l'année prochaine si l'inflation est au même niveau, voire plus haut ? Ferons-nous une autre loi d'exception ? Vous ne pouvez pas garantir que ce projet de loi entraînera une baisse des prix. Que se passera-t-il si, le 16 janvier, on constate finalement une hausse ? Nous aurons fait tout cela pour rien. Ce dont nous avons absolument besoin, c'est d'une vraie réforme des relations commerciales.