Ma question portera également sur le logement. Tous les acteurs du BTP s'attendent à une crise majeure en 2024. Nous devons donc placer ce sujet au cœur du PLF.
La crise est la conséquence d'une politique très défavorable à la construction et au logement depuis six ans. Dès 2017, le Gouvernement a voulu réorienter les placements des Français vers les capitaux mobiliers. Aujourd'hui, les revenus immobiliers sont soumis à un prélèvement de 65 % contre 30 % pour les revenus mobiliers grâce au prélèvement forfaitaire unique. Si vous y ajoutez la disparition de l'avantage Pinel, sans dispositif de substitution, nous allons vers une crise majeure, de l'offre notamment, à laquelle nous ne répondrons pas sans incitation fiscale. Par ailleurs, je partage l'appréciation de M. Roseren sur l'hébergement touristique.