Le recul de l'inflation n'implique pas sa disparition : 5,2 % en 2022, 4,9 % en 2023, soit plus de 10 % en deux ans. Selon les bolcheviks du FMI, la moitié de l'inflation s'explique par l'avidité des entreprises. Les Français se moquent de savoir si elle est moins importante chez nos voisins : ils veulent manger à leur faim et vivre de leur travail ou de leur retraite, ce qui n'est pas le cas.
L'expérimentation du dispositif des aviseurs fiscaux pour les manquements supérieurs à 100 000 euros serait pérennisée et les enquêteurs pourraient travailler sous « alias ». Nous confirmez-vous que ce sera bien le cas ?
S'agissant du PTZ, êtes-vous prêt à revenir sur le zonage parfois absurde distinguant zones tendues et détendues ? Peut-on faire en sorte que les logements nus soient au moins traités comme les logements meublés à travers une harmonisation des taux de fiscalité mais, aussi, des plafonds ?
Nous faisons des propositions d'économies depuis longtemps, notamment sur les niches fiscales et sociales, à partir d'expertises et de rapports sérieux de France Stratégie, de la Cour des comptes, du Conseil d'analyse économique (CAE), mais encore faudrait-il nous entendre. Passer en huit ans de 2 à 7 milliards de dépenses dans le cadre du crédit d'impôt recherche sans vouloir le plafonner relève de l'irresponsabilité, surtout lorsque les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
Mon rapport Garantir la prise en charge des personnes âgées en établissement, encadrer leur reste à charge montre que 76 % des résidents ne disposent pas de revenus mensuels suffisants pour payer leur gîte et leur couvert en Ehpad, ce qui est honteux et inadmissible. Je formulerai des propositions afin que les classes populaires et les classes moyennes puissent être aidées.