Deux regrets, tout d'abord.
Pour redonner du pouvoir d'achat aux Français, il faut diminuer les prélèvements obligatoires car ce sont eux qui pénalisent les ménages et les entreprises. J'en veux pour preuve leur croissance spontanée de 3 %, qui devrait les porter à 1 241 milliards.
M. le ministre délégué a évoqué une diminution historique des dépenses de 16 milliards, mais les dépenses structurelles ne baissent en rien. J'en veux pour preuve l'horizon de 2025, que vous avez-vous-même pointé.
Le Gouvernement publie les avis rendus par le Conseil d'État sur l'ensemble des projets de loi à l'exception des textes financiers. Envisagez-vous de le faire ? Un refus ne contribuerait pas à faciliter les échanges que vous appelez de vos vœux.
Vous avez évoqué une hypothèse de croissance d'1,4 %. La Banque de France l'envisage à 0,9 %. Quelle serait la conséquence d'un tel écart en termes de déficit ?
Vous intégrez l'hypothèse d'une diminution de l'épargne de 0,4 %. Confirmez-vous que ce reflux aura des effets positifs ?
L'article 7 du PLF prévoit la création d'un nouveau dispositif France Ruralités Revitalisation. Quelles communes en bénéficieront et quelles en seront les conséquences ?