Lorsque l'usage de produits très pondéreux, comme le soufre ou la bouillie bordelaise – en particulier cette dernière – diminue au profit, par exemple, de pesticides organiques de synthèse beaucoup plus efficaces, y compris dans leurs impacts négatifs, dont les doses se mesurent en grammes au lieu de tonnes ou de centaines de kilos par hectare, les quantités baissent mais en termes d'impacts environnementaux et de dépendance de l'agriculteur vis-à-vis des pesticides, ce n'est pas comparable.
Deux indicateurs ont été utilisés dans le cadre du plan – et sont, du reste, encore en usage. Le premier est l'indice de fréquence de traitement (IFT), pour lequel un traitement vaut un point d'indice, deux traitements deux points d'indice, et ainsi de suite. Bien que peu subtil, cet indicateur traduit assez bien l'intensité du traitement par pesticides auquel recourt un agriculteur.
Un autre indice, plus subtil, repose sur les « doses de référence » autorisées lors de la mise sur le marché et que l'on n'a pas le droit de dépasser : une unité de Nodu correspond à une dose de référence de produit, quel qu'il soit. Si l'on utilise plusieurs produits en même temps, par exemple trois doses de référence de trois produits en un seul passage, on compte trois points de Nodu et un seul point d'IFT.