Je précise que des études sur la contamination par voie respiratoire préalablement à la mise sur le marché existent, mais uniquement pour les effets aigus. Les VTR concernent les effets chroniques, peu importe la voie d'exposition. Ce sont les effets sur les organes qui sont évalués, presque exclusivement par voie orale.
L'objectif de la phytopharmacovigilance est de collecter les données d'observation dans les conditions réelles d'utilisation. Elle vient en complément des évaluations a priori réalisées sur des animaux de laboratoire et extrapolées à la santé humaine. Nous identifions parfois des effets indésirables insoupçonnables, liés à des circonstances imprévisibles au moment de l'évaluation a priori. Notre mission est d'identifier ces données et les signaux qui imposent des mesures de gestion.