Je vous remercie pour vos interventions. Il y a longtemps, j'ai beaucoup travaillé sur la pollution des sols, des eaux et de l'air. Nous parlions relativement peu de la pollution de l'air car nous ne savions pas comment la mesurer. J'ai retenu que l'état de pollution d'un sol est stable pendant un certain temps, que celui de l'eau était assez constant malgré des déplacements et que celui de l'air est totalement spontané et peut être complètement modifié quelques secondes après la mesure. Si nous considérons la circulation des masses d'air à l'échelle de la planète, comment pouvons-nous traiter ce sujet de façon posée et réfléchie, sans extrapoler dans un sens ou dans un autre, mais en proposant des moyens d'action pour limiter la contamination à l'échelle de la planète ?
Par ailleurs, j'habite en Ardèche, territoire mité par des résidences. Les ZNT peuvent rendre impossible le travail de certaines terres agricoles, du fait de cette dispersion des habitations. En Californie, cette question ne se pose pas puisque les terres sont gigantesques ; il est donc possible de définir des distances de traitement importantes. Quelles solutions proposez-vous ?
J'ai concentré mon intervention sur l'agriculture mais mon collègue Grégoire de Fournas vous parlera probablement des polluants présents dans d'autres secteurs, notamment dans les peintures. En effet, ces peintures utilisées sur les habitations sont à l'origine d'émanations permanentes de pesticides. Comment, en intégrant l'ensemble de ces données, pouvons-nous produire des propositions réalistes et agir ?