Je précise que les mesures sont réalisées à distance des parcelles et qu'elles ne prennent pas en compte la dérive de pulvérisation, c'est-à-dire les gouttelettes émises au moment de la pulvérisation et dans les heures qui suivent. C'est une exposition particulière qui concerne les populations vivant au plus proche des parcelles. Une fois que l'on est à distance, la phase gazeuse s'évapore dans l'air et peut être transportée sur de très grandes distances. C'est cette exposition que nous avons caractérisée et pour laquelle nous avons réalisé l'interprétation sanitaire des résultats des Aasqa.
Nous ne pouvons pas tirer d'enseignements sur les ZNT à partir de données de la contamination de l'air de la phase gazeuse. C'est l'exposition à proximité, cumulée aux gouttelettes, à la phase gazeuse puis aux dépôts et donc à d'autres voies d'exposition, par exemple par contact cutané, qui sont pris en compte pour déterminer les ZNT. Vous pourrez sans doute évoquer cette question lors de futures auditions de l'Anses.