Maître Kempf, le président de la commission des lois a simplement rappelé que, pour la bonne tenue de nos débats, il n'était pas utile d'attaquer une formation politique présente en commission des lois. Pour le reste, nous n'avons pas pour habitude de couper systématiquement la parole à un collègue avec lequel nous sommes en désaccord. Nous allons simplement exprimer ce désaccord ensuite.
Quand vous parliez d'insulte aux victimes, je suppose que vous parliez des propos tenus par le collègue en question.
Maître Alimi, je constate qu'il est possible de donner des éléments statistiques puisque votre confrère l'a fait. Sur dix-neuf personnes interpellées, une seule a fait l'objet d'une condamnation non définitive et dix-huit ont été relaxées.