Je vous remercie aussi pour votre implication constante sur tous les sujets maritimes, qu'il s'agisse de la pêche, de la pollution ou des enjeux internationaux.
Le zero draft du traité BBNJ est issu de propositions de la France et il constitue une bonne base. De nombreux blocages se manifestent parce que ce texte touche à des intérêts énormes et à des habitudes en matière de production de plastique. Cela suppose de réorienter cette activité économique dans un certain nombre de pays. Nous faisons tout pour adopter des règles qui permettent d'éviter qu'un pays puisse bloquer des avancées majeures.
Nous avons bien conscience qu'il faut accélérer, notamment à l'occasion de la prochaine réunion qui aura lieu au Kenya en novembre. C'est une question de cohérence : si l'on veut protéger la mer, il faut lutter contre ces pollutions.