Monsieur le secrétaire d'État, au nom du groupe Renaissance, je vous remercie de votre présence et, à titre personnel, de m'avoir associée à la négociation qui s'est déroulée à Kingston. Je peux témoigner de votre fermeté, de votre ambition et de votre courage pour mener cette diplomatie écologique. Je me réjouis que plusieurs pays aient suivi la position courageuse de la France, en faveur d'une interdiction ou d'un moratoire de l'exploitation minière des fonds marins.
Vous avez aussi évoqué la signature par la France du traité BBNJ, à New York, la semaine dernière. Après quinze ans de négociation, c'est une victoire pour le multilatéralisme et pour la planète car l'océan est un acteur majeur de la régulation du climat mondial. La haute mer, qui ne dispose d'aucune protection spécifique, représente plus de 60 % de la surface des océans. Nous nous réjouissons donc du calendrier de ratification que vous avez présenté.
La semaine dernière se tenait à l'ONU le Sommet des objectifs de développement durable (ODD). Il ne reste plus que sept ans pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du programme de développement durable à l'horizon 2030. L'entrée en vigueur du traité BBNJ y participera car elle permettra de progresser dans l'atteinte de l'ODD n° 14 de protection des océans, et de protéger 30 % des océans d'ici à 2030.
La prochaine étape, la ratification, se tiendra en amont de la Conférence des Nations Unies sur les océans, au Costa Rica en 2024 et à Nice, en 2025. Qu'attendez-vous de ce rendez-vous international ?