Il s'agit simplement de reconnaître que ce traçage a déjà lieu et qu'il est le fait d'acteurs dont on ne connaît pas toutes les intentions. Je vous invite, chers collègues, à bien écouter ce que dit M. Page, fondateur de Google, de l'objectif qu'il assigne à ces outils informatiques. L'État, quant à lui, est là pour apporter des garanties, et des garde-fous sont prévus, notamment grâce au contrôle de plusieurs organismes. Cessons donc de faire croire que l'État français est autoritaire et tentons d'apporter de la régulation, plutôt que de laisser faire des acteurs qui se trouvent à des milliers de kilomètres, dont nous ne connaissons ni les intentions réelles ni ce qu'ils font de toutes ces données – malgré tout ce que nous savons déjà.