Cette question mériterait une réflexion approfondie, et je ne suis pas exactement sûr de ce que serait ma position à l'issue de celle-ci.
En tout cas, on s'écarte ici assez nettement de l'objectif du texte, rappelé par la rapporteure : protéger les mineurs de l'exposition aux contenus pornographiques. On s'éloigne aussi de ce qui est le plus urgent : d'une part, lutter contre l'humiliation dans leur chair des personnes qui retrouvent sur internet des vidéos d'elles-mêmes diffusées des millions de fois ; d'autre part, lutter contre le commerce que, dans ses bas-fonds, cette industrie fait du corps des femmes en les brutalisant et en portant atteinte à leur dignité. Il nous faut travailler sur ces deux sujets. Mon avis est défavorable sur ces amendements, qui soulèvent un sujet tout autre.