Depuis la loi du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, l'État, les collectivités territoriales et les établissements publics ont la possibilité de recourir à une consultation publique sur internet préalablement à l'adoption d'un texte normatif.
Je veux ici revenir au référentiel. Monsieur le ministre, vous vous étiez engagé en commission à nous présenter ce référentiel, ce que vous n'avez pas fait. La semaine dernière, l'Arcom ne nous l'a pas fourni non plus, mais elle a promis de nous le transmettre au mois de novembre, et de lancer une consultation publique sur internet. Mais tout cela, ce n'est pour le moment que des promesses en l'air – faites, certes, en commission spéciale ; mais rien ne nous garantit que l'Arcom reviendra vers nous au mois de novembre avec un référentiel ni qu'elle recourra à une consultation publique.
Je vous propose donc un sous-amendement d'appel, mais qui, si vous l'adoptez, permettra d'inscrire une fois seulement l'expression « consultation publique » dans ce texte de loi, et de contraindre l'Arcom et le Gouvernement à l'organiser.
On est en train de légiférer en mettant de côté les députés, privés d'un droit de regard sur l'essentiel même du projet : l'Arcom seule prendra les décisions et fixera les critères. Certes, il s'agit d'une autorité indépendante – même si cela reste relatif –, mais le législateur reste à l'écart ; et je crains que le public directement concerné par ces sujets le soit aussi.
Nous sommes partisans d'une VI