L'amendement tend à ce que le PIC soit évalué tous les six mois dans les territoires ultramarins. L'annonce, en 2022, par le ministre du travail, de la baisse des crédits du PIC pose en effet la question du sort réservé à ces derniers. Alors que la moitié de l'enveloppe budgétaire du PIC est dédiée au renforcement de l'offre de formation des demandeurs d'emploi par les régions, c'est outre-mer que le public concerné est, en proportion, le plus nombreux.
De surcroît, comme le rappelle le troisième rapport du comité scientifique de l'évaluation du PIC, l'effet positif d'une politique active de formation sur l'insertion dans l'emploi, notamment pour les personnes qui en sont le plus éloignées, est reconnu. Ces politiques permettent également d'accélérer le retour à l'emploi. Une évaluation du PIC tous les six mois nous permettra de mesurer rapidement les conséquences de la baisse des crédits.
Enfin, la situation sociale et les structures d'activité économique diffèrent largement, outre-mer, de celles de l'Hexagone. Elles doivent susciter une attention particulière quant à l'importance de maintenir les crédits du PIC, voire de réévaluer les dotations en fonction des spécificités de chaque territoire.