Je comprends le malaise du Gouvernement : à force de serrer la vis aux collectivités, notamment aux communes ou aux intercommunalités, on aboutit à un manque de moyens tel que les élus locaux n'ont plus d'autre choix que de fermer les structures publiques. Qui dit structure publique dit réseau d'acteurs, ce qui est gage de qualité, garantie de l'accueil bienveillant auquel les enfants ont droit. Ce n'est pas le cas des structures privées. Les compétences des salariés sont en outre mieux contrôlées dans les structures publiques, où, dans l'intérêt des enfants, un certain niveau de diplôme est exigé.
Nous avons bien compris votre mépris pour la représentation nationale, comme en témoigne le silence par lequel vous répondez presque toujours à nos interrogations, mais en l'espèce, l'affaire est grave. Les finances publiques sont exsangues et vous serez responsables de la fermeture des services publics locaux, en particulier de l'accueil public de la petite enfance.