Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, visiblement vous n'écoutez rien et vous ne comprenez rien. L'intérêt de la constitution de l'Assemblée est qu'y siègent des élus des territoires ; ceux des territoires d'outre-mer vous ont très clairement exprimé leur point de vue, lequel est le fruit d'une expérience locale. Monsieur le ministre, vous nous faites un cours de droit public pour nous expliquer que si nous ne vous suivons pas, nous nous planterons. Reste qu'il me semble que les interventions des collègues ont été riches d'enseignement et, je le répète, d'expériences ; de toute évidence, le texte tel qu'il est rédigé portera préjudice aux territoires ultramarins.
En tant que membre de la délégation aux outre-mer, j'ai bien compris que, sous ce second mandat Macron, les territoires d'outre-mer resteront toujours le parent pauvre des politiques publiques. C'est pourquoi les députés de mon groupe voteront bien évidemment ces amendements.