Il vise à s'assurer qu'au moins un représentant des salariés siégeant à l'instance mixte visée par cet article a bénéficié d'une formation sociomédicale au sujet des différents types de handicap, en particulier le handicap psychique, et d'une formation aux premiers secours en santé mentale.
En effet, dans son rapport de 2019 relatif aux Esat, l'Igas souligne l'évolution des types de handicap rencontrés dans ces établissements et note la présence croissante de personnes en situation de handicap psychique, dont le profil et les besoins diffèrent de ceux du public historique des Esat. Ces travailleurs se caractérisent souvent par un niveau de qualification plus élevé, par l'alternance de phases stables et de phases de décompensation ou encore par de longues périodes d'absence en cas d'hospitalisation.
Compte tenu de cette évolution, il est indispensable que les représentants des salariés membres de l'instance traitant de la qualité de vie au travail disposent d'une formation et de connaissances adéquates pour aborder les différents types de handicap. C'est la condition sine qua non pour que cette instance contribue réellement à l'amélioration des conditions de travail et du bien-être des travailleurs handicapés accueillis.