La violence de l'extrême droite n'est pas nouvelle. Je me souviens de mon père à l'hôpital. Je me souviens des pierres tombales miniatures dans la boîte aux lettres familiale. Mais l'agression de René Revol s'inscrit dans un contexte national inquiétant : la peste brune se répand, multipliant les menaces, agressions, ratonnades, incendies et tentatives d'assassinat, dans le silence complice du Gouvernement.