Votre amendement, monsieur le député, vise à demander un rapport sur le coût de l'accompagnement de la VAE dans les territoires d'outre-mer et sur la possibilité qu'il soit pris en charge par l'État. Je vous rappelle que les régions ne sont pas seules à financer la VAE. Celle-ci peut aussi être prise en charge par la personne concernée au travers de la mobilisation de son compte personnel de formation – CPF –, par les associations œuvrant dans le domaine de la transition professionnelle, ou bien par les opérateurs de compétences dans le cadre du plan de développement, pour les entreprises de moins de cinquante salariés. Par ailleurs, l'amendement déposé par le Gouvernement permettra une meilleure coordination des acteurs grâce à la création d'un GIP, espace stratégique de développement de la VAE. Dans ce cadre, nous devrions pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires, notamment s'agissant des territoires d'outre-mer. L'avis du Gouvernement est donc défavorable.