C'est toujours la même chose : il s'agit d'inscrire expressément dans la loi, sans laisser un simple décret en décider, que les contrats proposés à l'issue de la formation seront d'une durée minimale d'un an. Cet amendement vise à limiter le recours aux contrats précaires, ces fameux contrats de deux ou trois mois qui servent habilement à faire baisser les chiffres du chômage sans pour autant améliorer la situation économique et sociale des travailleurs.
Les contrats courts sont surutilisés dans notre pays – il y en a beaucoup à La Poste, par exemple. Comme l'a souligné ma collègue Danielle Simonnet, la France détient le record en la matière : ils représentent 5 % de l'ensemble des contrats salariés – c'est énorme !
Ce n'est pas ainsi qu'on réglera le problème du chômage, de la privation d'emploi et de la précarité. Et en l'état, votre projet de loi ne va certainement pas améliorer les choses.