Les territoires ruraux possèdent leurs particularités propres – jusqu'ici je ne vous apprends rien –, notamment en matière de formation. D'un côté, on déplore un manque de structures à proximité du domicile, ainsi que des difficultés de mobilité pour accéder à un centre de formation ; de l'autre, on observe que les bassins d'emploi sont parfois très spécialisés, aussi bien dans l'agriculture que dans l'industrie ou le secteur tertiaire.
Ces caractéristiques doivent donc être incluses dans les actions de formation organisées et financées par l'État pour les jeunes non scolarisés et sans qualification, tout comme pour les personnes à la recherche d'un emploi exigeant un diplôme inférieur ou égal au baccalauréat. Les actions de formation doivent être réalisées en proximité et adaptées aux besoins locaux. Cet amendement vient donc ajouter les zones de revitalisation rurale (ZRR) aux côtés des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) dans la prise en compte des besoins spécifiques.