C'est aussi le marché qui en a décidé ainsi : les plans en question ont constaté les restructurations nécessaires, mais les clients, surtout, n'étaient pas au rendez-vous. Durant les mêmes années, notre système économique a connu une transformation profonde : les stocks sont maintenant sur les routes et non dans nos usines. Le chemin de fer n'a pas été au rendez-vous de cette transformation de la logistique. Aurait-il pu y être ? Je l'ignore. Était-ce trop compliqué, du fait des ruptures de charge ? J'observe seulement qu'on a raté le coche : au moment où l'emploi logistique a explosé, le ferroviaire n'en a pas profité du tout, alors que le potentiel était considérable.