Madame la ministre déléguée, n'essayez pas de nous embrouiller, ce n'est pas bien ! Vous déclarez avoir discuté avec les partenaires sociaux à la fin du mois d'août ; sans doute est-ce le cas ; vous avez du moins discuté du présent texte.
Pourtant les partenaires sociaux avec lesquels j'ai discuté – nous essayons de faire notre travail –, pour leur part, déclarent ne pas avoir eu accès à un texte précis sur lequel se prononcer, formuler des remarques, des propositions, négocier, alors que vous auriez pu engager de discussions – mais peut-être n'est-ce pas ceux que vous avez consultés ?
Par ailleurs, pourquoi n'avons-nous été saisis qu'hier de cette question, au moment où nous avons découvert votre amendement, alors que la rencontre avec les partenaires sociaux a eu lieu à la fin du mois d'août ? Ce n'est pas sérieux.
J'ai dit toute l'importance que j'accorde au droit à la VAE pour les salariés. Nous sommes d'accord avec Philippe Vigier, il ne faut pas l'opposer à la formation. Les deux doivent bénéficier de moyens. D'ailleurs, votre texte prévoit le développement de la VAE sans précision sur ce point – je ne sais pas comment vous allez faire.
Il faut travailler sur le lien entre la VAE et les certifications ou les diplômes. Bien souvent, la reconnaissance de l'expérience devrait commencer dans l'entreprise – question très difficile. Vous le voyez, il serait intéressant de débattre de tous ces sujets dans cette assemblée. Je trouve vraiment votre méthode inacceptable.