Cet amendement s'inscrit dans la suite logique des travaux de la commission des affaires sociales, puisque celle-ci avait adopté un amendement visant à desserrer l'étau, à faciliter le recours à la VAE. La question était depuis de savoir comment nous écririons l'histoire.
Vous nous proposez de procéder rapidement, par décret, choix sur lequel nous formulons des réserves, puisque c'est avec le Parlement que nous voulons faire la France – en l'occurrence, élaborer ce dispositif.
Je retiens le bon côté, car nous n'avons pas le choix : il faut faciliter la certification par la VAE. Celle-ci est une excellente idée qui a fait ses preuves, mais elle n'a hélas pas eu le succès qu'elle mérite pour certifier les compétences et valider les parcours professionnels sur le terrain – où l'on apprend au contact du quotidien –, à cause du formalisme du dispositif, de sa rigidité et de sa complexité qui ont conduit les candidats potentiels à renoncer.
Vous souhaitez organiser un groupement d'intérêt public, afin de créer un service public. À ce stade, nous avons le choix entre vous faire confiance ou émettre tous les doutes du monde au risque de fragiliser le principe même de la VAE. J'ai envie, parce que je crois à celle-ci et parce que les membres du groupe Les Républicains croient à ce type d'acquisition des compétences et des certifications, de vous accorder le bénéfice du doute. Nous vous demandons toutefois de nous associer autant que possible aux travaux de création du groupement d'intérêt public.