Et à la commission, évidemment.
Le premier objectif est de répondre aux problèmes de recrutement et aux tensions de main-d'œuvre. Le dispositif proposé par le Gouvernement ouvrira la VAE aux proches aidants et simplifiera le parcours aboutissant à l'obtention de titres et de diplômes. Monsieur Dharréville, grâce à la VAE, des compétences acquises par l'expérience peuvent être assimilées à des qualifications : elle permet de passer un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) de boulanger, un brevet de technicien supérieur (BTS) d'électronique ou encore un master en notariat. Il est important de le rappeler, car c'est l'articulation entre ce processus de certification de l'expérience que constitue la VAE et les actions de formation, objets d'investissements considérables au cours des dernières années, qui donne du sens à ce dispositif.
Le second objectif est de répondre aux aspirations d'émancipation de beaucoup de nos concitoyens. En ouvrant des opportunités professionnelles, en favorisant la reconversion et en permettant de s'élever dans une carrière, la VAE contribue à améliorer la situation des personnes concernées.
Cet amendement répond à toutes les ambitions que porte la majorité présidentielle.
Concernant les sous-amendements, je voudrais dire à MM. Delaporte et Dharréville que notre philosophie est d'être efficace et de permettre aux personnes d'accéder dans les meilleures conditions à des services de certification de leur expérience. Ni le secteur public ni le secteur privé n'ont l'exclusivité de cette efficacité, qui découlera de l'association des deux. Mon avis sur ces deux sous-amendements est donc défavorable.