Il serait temps d'écouter enfin la parole des députés ultramarins, car la situation outre-mer est catastrophique à bien des égards. Le taux de chômage y est très élevé, Mayotte frappée par une crise de l'eau sans précédent, pour ne citer que ces fléaux. Je le répète souvent, aussi bien dans l'hémicycle qu'en commission des lois : notre rôle est de défendre l'intérêt général, en particulier le principe républicain d'égalité. Quand la France n'est pas à la hauteur des promesses de la République, certains peuvent céder à la tentation de s'éloigner de l'une et de l'autre. Lorsque les députés ultramarins demandent que les politiques publiques prennent en compte les spécificités de leur circonscription, ce qui ne serait pas grand-chose, il est de notre devoir de député de la nation de ne pas faire de différence entre l'outre-mer et le reste du territoire. Je vous invite à voter pour l'amendement.