Je ne suis pas favorable à une charte en tant que telle, mais je partage l'intention de Mme Garin – nous en avons d'ailleurs débattu ensemble. Dans un contexte où le chômage était modéré et où les entreprises peinaient à recruter, certaines se sont montrées plus accueillantes à l'égard de publics différents, en situation de handicap ou éloignés de l'emploi. Ces démarches se travaillent : il faut savoir accueillir de façon adaptée les personnes éloignées de l'emploi, qui peuvent manquer de confiance en elles. Quand une entreprise fait cet effort, cela rejaillit sur la gestion des collaborateurs dans leur ensemble. Au-delà d'une charte, nous devons cultiver cette philosophie d'un accueil de qualité, notamment lors de nos échanges avec les entreprises de nos circonscriptions. Cela ne peut être que bénéfique pour le climat au travail, notamment pour les salariés les plus fragiles.