Il vise à supprimer les entreprises de travail temporaire – entreprises d'intérim, opérateurs privés de placement, et organismes spécialisés dans le repérage et l'accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l'emploi créés par l'article 6 – de la liste des organismes pouvant participer au réseau France Travail, censé incarner le service public de l'emploi.
L'alinéa 21 prévoit que ces entreprises seront autorisées à intégrer le réseau France Travail, invitées à élaborer des indicateurs de pilotage et d'évaluation, et associées à la collecte et au partage des informations et données à caractère personnel sur les privés d'emploi. Ce n'est pas sérieux, et nous nous opposons fermement à la participation d'organismes privés à but lucratif dans la définition et l'orientation du service public de l'emploi.