Il vise lui aussi à supprimer le réseau France Travail. Nous entendons votre volonté de renouveler la coopération du service public de l'emploi, mais nous observons surtout un pilotage à marche forcée du marché du travail, sans que l'inadéquation entre l'offre et la demande ait été étudiée, non plus que les questions du sens et de la pénibilité du travail. Par ailleurs, nous souhaitons vous mettre en garde : ce n'est pas le rôle de l'éducation nationale que de répondre aux besoins territoriaux spécifiques.
S'agissant de la gouvernance, il est nécessaire de diversifier les voix à la table de France Travail pour construire un avenir où emploi rimera avec équité. Ainsi, la participation d'experts des secteurs d'avenir permettrait d'anticiper les futures tendances ; il faut également prendre en considération d'autres sujets comme l'adaptation du marché du travail aux enjeux climatiques et à la transition écologique, ou encore la représentation des personnes en situation de handicap et des jeunes ; enfin, des associations pourraient également participer à cette gouvernance. Pour toutes ces raisons, nous sommes opposés à la création de ce réseau en l'état.