Je reviendrai une fois encore sur la note fournie par la Cnaf, qui apporte une information précieuse : plus de 10 % des sanctions de premier niveau ont une durée supérieure à quatre mois et la moitié des sanctions de second niveau une durée supérieure à trois mois. Autrement dit, si la limitation de la rétroactivité à trois mois, qui ne figurait pas dans le texte initial du Gouvernement, est maintenue, les personnes qui font l'objet d'une sanction de quatre mois ou plus se verront privées définitivement d'une partie des sommes suspendues.
Nous légiférons à l'aveugle. Je constate, à vos mines de déterrés, que vous n'êtes pas fiers.