Je n'ai pas le cœur à plaisanter, car le sujet est grave. Nous avons débattu de la possibilité ou non de sanctionner, en réduisant le montant de l'allocation ou en la supprimant tout bonnement, indépendamment des conséquences graves que cette décision emporterait pour l'éducation des enfants. Le débat était déjà difficile intellectuellement. Imaginez dans quelle situation embarrassante nous allons placer les conseillers qui devront prendre la décision. Des gens vont souffrir. Nous vous proposons par conséquent que la décision de suspendre ou de supprimer le versement soit prise collégialement. La décision est lourde à prendre, quelle qu'elle soit, puisque suspendre le versement de la moitié de l'allocation, ne serait-ce que durant quelques mois, revient déjà à retirer à une famille la moitié de ses revenus.