Depuis le début de l'examen du texte, vous nous parlez d'accompagnement ; c'est le refrain que vous entonnez pour essayer de faire passer la pilule de ce texte qui n'est pas modeste, monsieur Millienne – il aura à nos yeux de graves conséquences. Je ne pense pas, en réalité, qu'il s'agisse d'accompagnement : vous faites principalement – et je suis gentil en choisissant ce terme – de l'encadrement. Voilà plutôt quelle est votre philosophie. Et pour dire les choses telles que je les pense, j'ajoute que ce qu'il y a au cœur de votre projet – on le voit en lisant attentivement votre texte –, ce n'est pas l'accompagnement : c'est le durcissement de la menace et de la sanction qui est le moteur de cette réforme.