Cela pose un problème manifeste de morale, sinon de droit, car le droit suit toujours la politique. Une faute individuelle conduit à priver d'argent une autre personne, celle avec laquelle on fait sa vie : en cela, vous rompez avec toute l'histoire du libéralisme dont vous vous réclamez souvent. Vous dites vouloir émanciper l'individu. Pourquoi pas, mais vous réaffirmez ici une tutelle familiale qui rend une personne dépendante de son conjoint ou de sa conjointe. C'est tout l'inverse de ce que nous avons fait ensemble avec l'AAH, l'allocation aux adultes handicapés. Je vous prie de bien vouloir vous ressaisir.