Je vous invite à relire le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) relatif au CEJ. Les conseillers en insertion des missions locales ne remettent absolument pas en cause le système de sanctions ; en revanche, ils lui reprochent sa complexité et sa lenteur.
Je remarque par ailleurs que votre horizon se rétrécit. C'est à présent sur la seule ARML Auvergne-Rhône-Alpes que vous vous appuyez pour défendre vos arguments. Les instances nationales qui représentent le réseau ne partagent pas votre point de vue.
Enfin, vous mettez en doute la capacité des conseillers en insertion d'apprécier le plus justement possible la situation des jeunes. Il est bien évident qu'aucune sanction ne sera prononcée à la légère pour non-respect du contrat d'engagement jeune. D'ailleurs, elles restent très rares. Faites confiance à ces professionnels. Ne doutez pas de leurs compétences pour poser un diagnostic et orienter ; ils ne vont pas suspendre l'allocation lorsque le jeune n'a pas la possibilité d'atteindre les quinze heures d'activité.