Monsieur Ruffin, je suis d'accord : les CDD sont un facteur de précarité. Nous en sommes conscients et nous l'avons prouvé : le système de bonus-malus permettra de lutter contre cette précarité. Mais j'aurais souhaité – car, à force de vous opposer à tout, vous finissez par vous contredire – que vous défendiez avec la même verve les précaires à la retraite lorsque nous avons discuté de la retraite par points. De cette réforme, vous ne vouliez pas alors qu'elle aurait permis à Olivier, par exemple – moi aussi, je peux citer des prénoms –, employé chez Leclerc, de ne pas perdre les trois années durant lesquelles il a cumulé les petits boulots sans pouvoir valider aucun trimestre !