À l'heure du tout numérique, de la visioconférence, du télétravail et des relations sociales à distance, les personnes inscrites dans une démarche de retour à l'emploi doivent pouvoir bénéficier d'un accompagnement réel, par un référent unique qui les reçoit physiquement dans son bureau afin de dresser un bilan régulier des actions entreprises.
On ne peut pas concevoir que l'accompagnement de personnes éloignées de l'emploi se fasse à distance. Certes, il faut que ces personnes aient une activité – on pourra revenir sur le nombre d'heures : trois, quinze, plus parfois ? –, mais elles doivent auparavant avoir été accompagnées. Certaines d'entre elles sont très éloignées de l'emploi ; elles ont parfois travaillé toute leur vie dans une usine qui a fermé et se sont retrouvées au chômage pendant deux ou trois ans. Il faut donc les aider à se resocialiser et leur offrir une remise à niveau, une formation, avant de leur proposer un emploi.
C'est pourquoi nous demandons, par cet amendement, qu'elles bénéficient d'un accompagnement physique et réel.