Je l'ai dit déjà hier, mais je le répète puisque visiblement, le message n'a pas suffisamment porté : le consentement, qui a été évoqué à plusieurs reprises et qui n'est pas nouveau dans les débats législatifs, est un mot important.
L'un des plus anciens principes des conventions internationales et des normes fondamentales du travail figure dans la convention 29 de l'Organisation internationale du travail (OIT), datant de 1930 : l'interdiction du travail forcé.
Le travail forcé, ce n'est pas uniquement le travail à la chaîne, boulet au pied – même si cela existe encore. Cela consiste à aller contre la volonté d'une personne en lui imposant, à défaut de son travail, une peine ou une sanction, quelles qu'elles soient.