Monsieur Tavel, tout à l'heure, vous indiquiez que certains allocataires du RSA ne peuvent trouver d'emploi à cause de difficultés de mobilité, de problèmes familiaux, de questions de garde d'enfant et ainsi de suite. C'est justement un enjeu majeur de la philosophie de ce texte : prendre en compte cette réalité.
Ceux qui sont éloignés de l'emploi ne le sont pas uniquement à cause d'un problème de compétences, mais également par de tels freins, que l'on qualifie de « périphériques », mais qui sont souvent centraux et dont il faut donc tenir compte.
Vous prétendez que certains exerceront des pressions sur les travailleurs modestes, les mettront en concurrence avec les travailleurs aux RSA, en leur signalant que ceux-ci pourraient les remplacer.
Mais je vous assure que, pour protéger les travailleurs modestes, la meilleure solution est d'augmenter le taux d'emploi.