Et quand vous critiquez la contrepartie en termes d'activité, je rappelle que même un entretien, c'est de l'activité, et d'autant plus importante que ces gens réclament de l'écoute.
Je ne peux m'empêcher d'évoquer devant vous ce monsieur qui sortait de prison… Il a payé sa dette, je n'ai rien à redire ; on lui accorde le RSA et que fait-il ? Il s'emprisonne de nouveau chez lui, parce qu'il a peur du regard de la société et que, en tant que bénéficiaire du RSA, non seulement il se sent stigmatisé mais qu'il a l'impression de prendre l'argent des autres. Il est alors appelé par un référent qui lui propose un entretien. Il s'y est rendu sur la pointe des pieds… deux mois après, il a un travail et il en est très heureux.