Vous dites que notre demande est satisfaite par le droit actuel. Dans ce cas, adoptez nos amendements : comme le soulignait à l'instant notre collègue Saint-Huile, ils ne représentent qu'un engagement politique de notre assemblée. Nous devons avancer.
Laissez-moi vous citer ces paroles de chômeurs qui nous ont été transmises : « Je me trouve en situation de blocage pour mes indemnités, mais aussi pour une formation. Malgré mes relances et le médiateur, que j'ai saisi, personne ne peut me communiquer le détail des éléments pour le calcul de mes indemnités. Je ne reçois pas d'information. Tout le monde se renvoie la balle. » Le problème, c'est que ces témoignages sont fréquents. Que le Parlement s'engage en leur disant : « Oui, vous serez accompagnés, vous ne serez pas seuls face à la machine, vous aurez un droit au recours et à l'information », c'est la base ; ce doit être le préalable à la sanction. Cet amendement permettra de les protéger en évitant ce que l'on vous accuse de faire, à savoir utiliser la sanction comme un moyen de radier.