De même que les amendements défendus par mes collègues, celui-ci vise à renforcer les droits des demandeurs d'emploi et à défendre un service public accessible, adapté aux personnes et qui ne soit pas uniquement numérique.
Un Français sur trois et un jeune sur cinq se sentent éloignés du numérique. Loin de s'améliorer, cette fracture s'aggrave d'année en année. Si l'on poursuit la dématérialisation des services publics, cela risque d'augmenter le non-recours aux droits. À cet égard, la situation est pire encore dans les outre-mer.
La Défenseure des droits considère qu'il est essentiel que les demandeurs d'emploi puissent choisir le mode de contact qui leur convient le plus avec l'organisme référent. Par conséquent, il faut prévoir systématiquement une autre solution que la voie dématérialisée.
Cet amendement vise également à assurer le droit du demandeur d'emploi à obtenir des réponses dans un délai raisonnable et celui d'être reçu physiquement, à sa demande, dans les sites des opérateurs et organismes du réseau France Travail.