Nous avons été sensibilisés, notamment par le Secours catholique, à la question de la fracture numérique : un certain nombre de nos concitoyens éloignés de l'emploi sont dépourvus de moyens numériques pour effectuer des démarches ou ne maîtrisent pas ces outils. Nous l'avons déjà dit lors des débats en commission et ici en séance publique, il importe qu'il existe toujours un autre mode de contact que le numérique. De même que nous l'avons fait en matière de vaccination, il faut privilégier le « aller vers » en matière d'accompagnement des personnes éloignées de l'emploi : il convient de leur proposer une rencontre avec une personne humaine dans un lieu ressources. Tel est le sens de cet amendement de mon collègue Xavier Breton, cosigné par plusieurs collègues du groupe Les Républicains.
Cet amendement a un autre mérite : il indique que le contrat d'engagement réciproque précise les voies et les délais de recours contre les sanctions susceptibles d'être prononcées en cas de manquement, comme c'est le cas de tout contrat.