Cet amendement me permet de répondre à l'interpellation précédente. Il vise à exclure du dispositif les allocataires du RSA qui sont inscrits dans un parcours social. Leur imposer quinze heures d'activité en plus de l'accompagnement social réalisé par les départements ou par leurs partenaires n'aurait évidemment aucun sens.
Mais comment croire à la réalité de cet accompagnement alors que le service public de l'accompagnement, qu'on nous avait pourtant annoncé il y a plusieurs années, n'a toujours pas été mis en place ? Comment y croire quand les allocations du RSA sont sous-compensées aux départements et alors que le présent projet de loi n'est pas financé et qu'il manque des milliards pour réaliser votre prétendue ambition ? La réalité, c'est que nous venons d'inventer non pas le service public de l'insertion, mais le service public de la radiation.