Ne soyez pas caricatural ! Il convient simplement de définir un plan d'action adapté et personnalisé, de manière à pouvoir réinsérer les personnes concernées. Votre amendement, s'il était adopté, viderait de sa substance la notion d'engagement réciproque. Dans le contexte actuel – et ce n'est pas une question de statistiques –, il y a de plus en plus d'exclusion, de précarité et de freins à l'emploi, alors même qu'il y a de plus en plus de postes non pourvus. Il faut donc que nous puissions mobiliser toutes les ressources – telle est d'ailleurs la logique du réseau –, de manière à lever les freins à l'emploi grâce à des plans d'action adaptés et véritablement personnalisés, en vue d'assurer la réinsertion. C'est bien cela, le sens de la démarche. Encore une fois, il ne s'agit pas de forcer tous les bénéficiaires du RSA à quinze heures de travaux forcés. Quant à la personne qui a subi un accident de la vie, il est clair qu'elle ne sera pas assujettie à ce que vous décrivez comme des travaux forcés.