Il vise à renforcer les obligations de l'État en prévoyant des recours et des sanctions en cas de manquement. Notre pays compte aujourd'hui 9,2 millions de pauvres : on ne peut nier que l'État est responsable de cette situation. Si certains sont contraints de vivre très longtemps des minima sociaux, c'est bien parce qu'en tant que société, nous avons failli à concrétiser une certaine idée du progrès social. L'amendement tend donc à assurer davantage d'équilibre et de réciprocité dans les engagements.